
J’ai eu l’occasion de courir la mythique Marseille-Cassis avec mon copain. Je vous raconte le déroulé de ces 20km au cœur des calanques.
Marseille-Cassis : une course mythique
Qui n’a jamais entendu parler de la course Marseille-Cassis ? C’est une course un peu mythique, renommée dans le monde entier par son parcours fabuleux reliant le stade Vélodrome au port de Cassis.
Cette course est tellement renommée qu’il est compliqué d’obtenir un dossard. J’ai réussi à obtenir 2 dossards grâce à ma tante, que je remercie encore.
Cette année le parcours a été un peu modifié. Traditionnellement la course partait de l’Orange Vélodrome pour arrivée au cœur du petit port de Cassis. En raison de nouvelles mesures de sécurité, l’arrivée se fait dorénavant en amont du port dans les vignes de Cassis. Pour ma part, n’ayant pas de point de comparaison, il est difficile de juger si cette nouvelle arrivée est mieux ou pas.
Retrait des dossards
Nous avons pris la route avec mon copain le samedi matin depuis Bordeaux pour arriver à l’heure du déjeuner dans la région. Nous avons eu un peu de mal à arriver à destination, on a du faire deux fois le tour du vieux port avant de trouver le bon chemin pour aller au parc Chanot. Une fois sur place, on nous informe que le parking coûte 5€ pour se garer dans le parc des expositions. Un peu cher à notre goût, nous avons opté pour une place dans les rues avoisinantes pour 1€50 les 1h30 de stationnement.
Il y avait un peu la queue pour rentrer dans le bâtiment, mais ça aller vite, nous nous sommes rapidement retrouvé dans le hall pour le retrait des dossards. Une fois les dossards récupérés, les puces activées et après avoir fait le tour des stands, nous avons fait un petit tour devant le stade vélodrome avant de repartir.
Accès à la course
Le réveil a sonné aux aurores (6h du matin) pour se préparer. Côté météo, grand soleil de prévu avec pas mal de mistral annoncé. J’opte donc pour le short, le tee-shirt de la course et mon coupe vent. En guise de petit déjeuner, ça sera compote de pomme, cookies et barres chocolatées. Nous prenons la route vers 7h, il nous faudra un peu moins d’une heure pour arriver sur place. En effet nous sommes logés à un peu plus de 60km du stade Vélodrome.
Nous avons pris la direction du parking Saint Marguerite Dromel, l’un des 5 parking indiqués par les organisateurs sur le document de la course. On a trouvé très rapidement une place, le parking étant situé à quelques centaines de mètres de l’entrée du stade, juste parfait !
On prends la direction des sas, il y a une file d’attente pour l’accès à l’enceinte sportive, le dispositif de sécurité est assez important, nous n’attendons pas très longtemps avant de passer. Le vent souffle assez fort, bien que je porte mon coupe vent, il fait très frais. Nous passons dans le vélodrome, l’occasion de pouvoir découvrir le fief de l’OM. Nous prenons ensuite place dans notre sas de départ.
Départ de Marseille
Le premier départ est à 9h. Nous sommes dans le sas 2h15 et +, il nous faudra 20 minutes pour nous élancer enfin. Les premiers mètres sont jonchés de sacs poubelle, de pulls et couvertures de survis.
La course commence par la descente du boulevard Michelet devant l‘Orange Vélodrome. Il y a un peu de monde sur le bord de la route. On commence tranquillement à trouver notre rythme. Le peloton reste dense. On arrive sur l’Obélisque de Mazargues, déjà 2 kilomètres. Il y a toujours du vent mais ce n’est pas désagréable, ça nous évite de trop transpirer. Au soleil il fait bon mais dès que l’on se retrouve à l’ombre il fait vite un peu frais. Sur notre route nous croisons des gens déguisés en wonder woman, cat woman ou bien encore une chenille géante. L’esprit est bon enfant.
Les kilomètres suivants, ça commence à monter gentiment mais pas de quoi être dans le rouge pour le moment. Nous arrivons ensuite à l’approche du premier ravitaillement au 6ème km. L’occasion de bien s’hydrater, mine de rien le vent souffle pas mal et on a vite très soif. A notre arrivée les premiers tables sont complètements vides, j’ai d’abord pensé qu’il n’y avait déjà plus d’eau. Nous avons finalement été servis par les dernières tables, ça a créé un peu de confusion chez les coureurs.
Le col de la Gineste
Un peu après le 6ème km ça commence à grimper, doucement au début puis de plus en plus dur. Nous nous sommes retrouvés avec un vent violent de face qui rajoute encore plus de difficulté quand ça commence à être vraiment dur. On marche un peu parfois pour reprendre notre souffle et prendre des photos pour profiter du paysage, et on continue. Le paysage est magnifique, on aperçoit la Méditerranée.
Après avoir couru à l’ombre avec un vent de face, on se retrouve au soleil avec le vent dans le dos. ça grimpe toujours autant. Il y a environ 3-4 kilomètres vraiment dur. On approche bientôt du sommet, on alterne course et un peu de marche. Un dernier petit virage, avant de pouvoir profiter d’un plat et du ravitaillement un peu avant le 10ème km. On recharge les batteries avant d’attaquer la descente.
Descente vers la baie de Cassis
A ce moment là on se dit que l’on a fait le plus dur. ça descend pas mal, les jambes déroulent toutes seules. On dévale rapidement les kilomètres suivants. Quelques points de côtés se font ressentir, on ralentit un peu pour reprendre notre souffle. Le parcours alterne entre faux plat et descente. Nous sommes beaucoup moins nombreux maintenant, c’est plus agréable pour courir.
Je commence à avoir envie d’aller aux toilettes, je me retiens en me disant que ça va passer. Jérôme semble bien suivre, pas trop de douleurs pour le moment. Il y a plusieurs groupes de musique sur le bord du parcours pour nous accompagner. C’est une bonne chose car nous avons fait le choix de courir sans musique.
Après avoir passé le ravito du 13e km, je n’arrive plus à me retenir. Je fais alors un arrêt rapide derrière un buisson. Le vent souffle toujours par intermittence. A l’approche du 15e km, la vue est juste magnifique, nous apercevons la baie de Cassis. Le cap Canaille embrasse la mer, pose photo obligatoire ! J’essaie de profiter un maximum de cette vue splendide.
Arrivée à Cassis
Les jambes commencent à tirer pour Jérôme, mais tout va bien, ça descend toujours. On arrive tant bien que mal au ravitaillement un peu après le 17e km. On repart a allure modérée quand une bénévole de l’organisation vient booster le petit peloton qui avait du mal à repartir.
Ça repart pour nous. Le 18e km est plus dur pour lui car ça remonte un peu, à ce moment là les jambes ont du mal. On aperçois pas mal de personnes avec leurs médailles autour du cou remonter pour encourager les arrivants. La fin est proche ! En passant au 19e km, ce n’est que de la descente jusqu’à l’arrivée, on accélère même un peu sur la dernière ligne droite. Les derniers 300 mètres sont signalés par un panneau. Nous passons finalement sous l’arche d’arrivée avec un temps de 2h32.
Une organisation à revoir
Je suis très fière de Jérôme qui a couru son premier 20km et pas le plus simple !
Après avoir repris son souffle, on part récupérer de l’eau et notre médaille. C’est un peu le bazar, on comprends pas trop où on doit aller. On part dans une direction en pensant que les navettes étaient plus haut. Heureusement nous avons demandé notre chemin à un membre de l’organisation qui nous indique où récupérer les navettes. Nous faisons finalement marche arrière. Il faut marcher assez longtemps, on profite de la vue sur le port de Cassis.
On arrive enfin dans la queue pour les navettes, avec aucune information. On a du patienter plus d’1h30 avant de pouvoir monter dans un bus. Je trouve que c’est un peu beaucoup et pas très bien organisé à ce niveau là.
Une course à faire pour le paysage
Pour conclure, je dirais que le parcours est vraiment sympa, avec des paysages magnifiques. ça grimpe au col de la Gineste mais c’est tout le charme de la course. La vue sur la baie de Cassis vaut vraiment le détour. La médaille de cette année est très belle. Le seul bémol : l’organisation à l’arrivée qui est à revoir et l’attente interminable pour prendre les navettes.
Je suis très contente d’avoir pu faire cette course. J’ai pu profiter de quelques jours en Provence en suivant. J’ai également pu faire la connaissance de Norah fondatrice de Noliju, qui a couru également Marseille-Cassis.
« Celui qui veut réussir trouve un moyen. Celui qui veut rien faire trouve une excuse. »
3 Commentaire(s)
Bravo à tous les deux
Merci beaucoup c'est gentil